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St-Gondon Patrimoine Historique

LA PAGE du MOIS

La légende de saint Gondon ( suite)

 

Légende sur la seconde translation.

“ La tradition raconte qu’à l’ouverture du tombeau, un nuage épais exhalant une odeur douce se répandit dans toute l'église, et l'on trouva une rose rouge aussi fraîche que si elle venait d'être cueillie. Pendant que tous étaient occupés à rendre ce pieux devoir de sépulture au saint, un archiprêtre de l’église de Bourges, nommé Gauscelin assistant par hasard à la cérémonie, se permit un vol pieux en cachant un os du saint dans sa manche afin de le joindre aux autres reliques de son église. Mais la justice de Dieu le frappa alors de cécité, et il ne recouvra la vue que lorsqu'il eût confessé son larcin et restitué la précieuse relique. »

Chronique religieuse : L’incendie

« Le jour de la fête des saints Innocents le peuple s'était rassemblé selon l'usage dans l'église de Saint-Gondon et assistait à la messe solennelle que l'on célébrait en ce jour de fête, quand tout à coup on vit un feu violent allumé dans une grande maison remplie de foin et de paille qui se trouvait au milieu du village. Tout le monde courut pour éteindre l'incendie, les flammes poussées par la violence du vent volent de toutes parts et enveloppent en tous sens les autres demeures. Les cris de ceux qui prirent la fuite en pleurant arrivèrent jusqu'aux moines, qui étaient déjà avertis de l'incendie et craignaient pour eux-mêmes et pour leurs biens. Ils prirent donc les corporaux de l'église dans lesquels se faisait la consécration du corps du seigneur, et le bras de saint Gondon que l'on gardait en dehors de son tombeau pour les grandes calamités. Accompagnés de la foule, les moines les exposent au-devant des flammes, au milieu des cris et des pleurs des habitants qui voyaient leurs biens sur le point d'être dévorés par l'incendie. Voila aussitôt que la fureur du feu et de l'incendie s’arrête et tombecomme si une foi divine leur avait défendu de relever la tête. On voyait bien toutes les maisons brûlées à l'extérieur mais les flammes n'en avaient consumé aucune à l'intérieur, excepté celle où l'incendie s’était déclaré ».

La femme adultère guérie.“ Une dame noble, appelée Agnaleia demeurait au village. Son mari l'ayant quitté pour se faire religieux dans un monastère, elle ne vécut pas dans la continence. On dit même qu'elle se livrait presque à tous ceux qui s'approchaient d'elle. Dieu voulant la ramener à la pénitence, résolut de la châtier comme la suite le fit voir. En effet, le mal appelé le feu sacré par les médecins attaqua si promptement les pieds qui d'abord se tuméfièrent et devinrent tout noirs le premier jour de l'Ascension. Cette maladie lui enleva toute faculté de marcher. Le jour célèbre de la vigile de la mère des miséricordes étant venu, les fidèles appelés au son des cloches, assistèrent en foule à l'office des vêpres. Cette dame qui ne pouvait pas marcher seule, se fit porter à l'église où elle veilla toute la nuit, ne laissant ni prier, ni se reposer aucun de ceux qui étaient restés dans l'église tant le feu sacré la dévorait. Elle était étendue par terre frappant la tête contre les murs de l'église et la terre avec ses mains, le pavé de l’église était tout souillé du sang qui sortait de ses plaies. Après que le jour eut paru, comme on lisait les évangiles à la messe du matin et que suivant l'usage les fidèles allaient à l’autel pour y présenter leurs offrandes, cette femme qui ne pouvait pas marcher, se traînant par terre sur ses genoux et ses mains alla, elle aussi, sans l’aide de personne et avec beaucoup de peine et de souffrance jusqu’à l’autel où elle fit son offrande au prêtre avec le plus de dévotion possible. Elle se traîna ensuite devant l'autel de la glorieuse mère de Dieu des miséricordes et de saint Gondon où elle resta prosternée jusqu' au moment où, se levant tout à coup elle se mit à crier : "je suis guérie, je suis guérie, peuple venez tous remercier Dieu avec moi de ce qu'il m'a rendu si subitement à la santé”. Le peuple pleure de joie, la femme est animée d'un sain transport de reconnaissance pour la faveur qu'elle vient de recevoir de Dieu, les moines se réjouissent d'un si grand miracle en entonnant à haute voix le Te Deum. Ils font sonner les cloches comme aux grandes solennités. Trois jours après sa guérison, cette femme était à Chartres où elle était allée à pied sans chaussures pour remercier Dieu dans la basilique de la bienheureuse Marie, prosternée devant l'autel et rendant grâce à la mère des miséricordes, elle fit son offrande, et revint saine et sauve complètement guérie dans sa famille. ”                Notes de l’abbéPouradier

 

             Statue de saint Gondon  ( statue de style berrichon -corps en pierre et membres en bois -datée de 1662 )                           

                                                                           

   Récit complet de l'histoire du village sur le livre                                                           Gondulfus     

Couverture du livre St-G 

 

 

 

 

 

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